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oeil |
1. En typographie traditionnelle, l’œil était défini comme la partie imprimante en relief du caractère en plomb. |
2. L’œil est aussi la partie d’un caractère bas de casse qui ne possède ni hampe, ni jambage comme les a, e, n, o u, x. On nomme hauteur d’œil (x-height en anglais) la dimension verticale de cet œil, qui conditionnera la longueur applicable aux hampes et aux jambages. 3. Deux caractères ayant le même corps peuvent avoir des valeurs d’œils différentes. Ainsi on appelle "gros œil", un caractère dont l’œil est plus gros que les autres caractères du même corps et "petit œil", un caractère dont l’œil est plus petit que les autres caractères du même corps. On parle également de "moyen œil". |
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offset |
Mot anglais signifiant "report" et né en 1932, le offset est un procédé d’impression indirecte dit à plat (forme imprimante planéiforme) utilisant le report sur caoutchouc, les éléments imprimants et non imprimants étant sur le même plan, par opposition à la typographie (procédé d’impression en relief) et à l’héliogravure (procédé d’impression en creux). |
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Optima |
Caractère de la famille des Linéales humanistes, créé par Hermann Zapfen 1955 et présenté en 1958. Il fut redessiné ensuite pour l’héliogravure et l’offset. Par le trait des caractères b‚tons associé au mouvement des caractères à empattement, l’Optima est un mélange de Linéale avec des influences calligraphiques et romaines. Ce caractère de texte présente des qualités à la fois visuelles et de lisibilité. |
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Orné |
1. Se dit d’un caractère "de fantaisie" que l’on surcharge d’agréments décoratifs. 2. Les Ornés représentent également le nom d’une des dix familles de la classification, réalisée à partir de la forme des empattements proposée par Aldo Novarese, typographe italien contemporain et créateur de nombreux caractères. |
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Orpheline |
Mot seul ou ligne qui mesure moins du tiers de sa justification, apparaissant en haut d’une page ou d’une colonne. Cette configuration inesthétique, perturbant la lecture, est proscrite. L’orphelin doit rejoindre les lignes précédentes par une coupe ou une modification du texte. Est souvent associée à la veuve. |
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ozalid |
Nom déposé (n.m.) en 1963, du nom de la firme britannique Ozalid, anagramme de diazol. |
1. Papier sensible à la lumière fabriqué par la firme du même nom, comportant des composés diazoïques et utilisé pour la reprographie. 2. Épreuve d’un positif tiré sur ce papier, soumise pour bon à graver. Cet ultime bon à tirer avant l’impression est obtenu par insolation des typons, montés en impositions, sur le papier ozalid. L’image est restituée par développement chimique (ammoniaque). |
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