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G
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gabarit |
Grille généralement imprimée, servant de modèle soit à la copie, soit, plus fréquemment, à la mise en page. Autrefois réalisée à la main, elle est tracée à l’échelle 1 et donne les dimensions des divers cadres, lignes et emplacements du texte, notes éventuelles, titres, titres courants, folios, à l’intérieur du rectangle défini par le format du livre. Aujourd’hui, le gabarit est de plus en plus souvent réalisé sur écran. Il définit ainsi en PAO les caractéristiques générales d’une mise en page dans un logiciel de mise en page. |
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Gamme |
Ensemble des épreuves de chacune des trois ou quatre couleurs tirées sur les clichés de trichromie et de quadrichromie et repérées en superpositions, qui permet de contrôler la qualité des travaux de photogravure. |
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Garaldes (de Garamond et Alde Manuce) |
Famille de caractères de la classification Vox-A.TYP.I., qui se distinguent des humanes par des empattements affinés, une traverse horizontale sur le e et des pleins et déliés plus contrastés. Cette famille, dont les premiers caractères sont apparus au xv e siècle, inclut notamment les Garamond, Goudy Old Style, Palatino et Times Roman. |
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Garamond |
Caractère (garalde) créé au xvi e siècle par Claude Garamond à partir des caractères de presse d’Alde Manuce. Redessiné au XX e siècle par la plupart des fonderies (notamment Deberny et Peignot en 1912), il sera repris par les principaux fabricants de matériel de composition et photocomposition. |
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garde |
Pages blanches ou de couleur, généralement sans textes ni illustrations, de support assez résistant, placées au début et à la fin d’un ouvrage broché ou relié, en vue de solidariser la couverture au corps de l’ouvrage. Les feuilles de garde sont constituées de double feuillet (4 pages) : la première est collée sur le plat de couverture, la seconde, appelée " garde volante ", protège le premier feuillet du premier cahier de l’ouvrage. De même, la troisième feuille protège le dernier feuillet du dernier cahier de l’ouvrage tandis que la dernière est collée sur le recto de la quatrième de couverture. On parle également de " garde avant " et de " garde arrière ". |
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gondolement |
Se dit aussi " gondolage ". Action de gondoler, c’est-à-dire de se bomber, de se déformer (sous l’effet de la chaleur ou de l’humidité). Afin de remédier au gondolement du papier ou des plats d’un livre, il convient de placer ce dernier sous presse, lors de l’étape délicate que constitue le séchage de la colle, pour, d’une part, parfaitement aplatir l’ouvrage et, d’autre part, en renforcer la rigidité. |
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Goudy |
Caractèrebâton (linéale) créé par Fréderic Goudy en 1925 (Goudy Sans). Relativement fantaisiste, il se distingue par des lettres qui varient et une référence aux lettres gravées qui le rapproche du groupe des incises. |
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grain |
1.photogravure. Aspérité apparaissant à la surface des pierres lithographiques ou des plaques offset, après l’opération du grainage |
c’est grâce aux aspérités que sera retenue l’humidité du mouillage. 2. spécial. a.Aspect de la superficie d’une peau (parchemin ou cuir). b. Particule de sels d’argent fixée dans la gélatine des émulsions photographiques. Certains agrandissements font apparaître exagérément les grains si le film est mal choisi. Le grainage est une opération qui crée à la surface d’une plaque offset avant le report, un ensemble d’aspérités (ou grains) qui facilitent l’humidification des parties non imprimantes au cours du tirage. La grainure est un pointillé obtenu par le berceau dans la gravure à la manière noire. |
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graisse |
Épaisseur du trait d’un caractère. Aux trois graisses classiques (maigre ou light, demi-gras ou medium, gras ou bold) s’ajoutent l’ultramaigre, ou extralight, et l’ultragras, ou extrabold. On trouvera également parfois des graisses intermédiaires comme le book (entre le maigre et le demi-gras) ou le noir, plus gras que l’ultragras. |
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grammage |
Poids de l’unité de surface du papier exprimé en grammes au mètre carré (g/m 2). Les grammages usuels varient de 25 g à 200 g/m 2. Pour chaque série de papier, il existe des grammages théoriques (25, 28, 32 et 35 g/m 2 pour les ultra-légers |
125, 140, 160, 180 et 200 g/m 2 pour les forts) et des seuils de tolérance. Les tolérances varient de plus ou moins 2,5% pour la série des moyens de 60 à 125 g/m 2 |
de plus ou moins 4% pour les papiers forts compris entre 140 et 224 g/m 2, la série figurant au delà de ce grammage appartenant plutôt à celle des cartons. Afin de déterminer le poids d’un ouvrage, il est possible d’utiliser la surface d’une page multipliée par le nombre de feuilles et par le grammage et d’ajouter le poids de la couverture. (Synonyme: Force). |
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gras |
1. Caractère dont le trait est plus épais, plus noir à l’impression, par opposition au caractère maigre. |
2. Niveau de graisse d’un caractère, situé entre le demi-gras et l’ultragras. Voir graisse. |
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gravure |
1. Art de graver, soit pour orner un objet dur, soit pour reproduire une œuvre graphique. |
2. Reproduction de l’ouvrage du graveur, par un procédé quelconque (en relief ou typographique, en creux) (par extension, toute image reproduisant un tableau, une photographie, etc.). |
3. Art, manière ou action de graver. |
4. Motif exécuté par incision sur un support quelconque Image, estampe obtenue par impression, après encrage, d’une matrice ou d’une planche gravée. |
5. Nom parfois donné à une lithographie. Toute reproduction d’un dessin, d’un tableau. Plusieurs types de gravure :gravure en relief sur bois, ou taille d’épargne [gravure sur bois de fil, gravure sur bois debout, gravure au " criblé ", linogravure, impression des gravures en relief], gravures japonaises, gravure en creux sur métal, ou taille-douce [gravure au burin, gravure à la pointe sèche, la manière noire, ou mezzotinto, l’eau-forte, l’aquatinte, gravure à la roulette, dite " en manière de crayon ", vernis-mou, impression des gravures en creux, effaçages sur le cuivre], la gravure en couleurs [gravure en camaïeu, le repérage], les épreuves voir Photogravure. Ensemble des procédés photographiques ou d’analyse électronique utilisés pour la reproduction des illustrations. Plusieurs types de photogravure : photogravure typographique, photogravure offset, sélection des couleurs. Domaine de la bibliophilie : l’impression des gravures originales. Rien n’interdit de marier les procédés de gravure : de la gravure au vernis mou à celle au lavis ou à l’aquatinte, la gamme des exercice possibles est vaste. En gravure numérisée (voir Scanner |
vs gravure conventionnelle), chaque point de trame est constitué de plusieurs pixels, en nombre variable selon la résolution du matériel périphérique (scanner et imprimante). |
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gros grain (lat. grossus " gros, épais " et lat. granum " grain, graine "). |
1. Papier. Degré de rugosité de la texture superficielle d’un papier. 2. Edition. Défaut d’une encre qui n’a pas la finesse de broyage voulue. |
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guillemets |
Signe typographique utilisé pour encadrer une citation, ouvrir un dialogue, ou encore isoler un mot ou un groupe de mots dans un texte afin d’attirer l’attention du lecteur. On distingue les guillemets ouvrants ( « ) et fermants ( »), ces derniers marquant aussi, dans un tableau, l’absence d’un élément. Les guillemets « et », ou guillemets français, se différencient des guillemets "et" anglais, utilisés, en France, seulement à l’intérieur de textes eux-mêmes entre guillemets. |
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Gutenberg (Johannes Gensfleisch) |
Graveur (1400 -1468) né dans une bourgeoise famille d’orfèvres, les Gensfleisch à Mayence. Il adopte plus tard le nom de Gutenberg, de celui de la maison de ses parents " zum Gutenberg ". Il a probablement appris le métier de graveur sur métal ou d’orfèvre. Vers 1420, des conflits éclatent entre les artisans et la vieille bourgeoisie à laquelle appartient sa famille. Il quitte Mayence aux alentours de 1428. Il demeure ensuite à Strasbourg de 1434 à 1444 où il s’occupe de fabrication de miroirs. Bien qu’il y aient d’autres expériences à la même époque, c’est Gutenberg qui reste l’inventeur de l’imprimerie. C’est en effet lui qui est parvenu à imaginer un instrument pratique pour la fonte des caractères et à rendre le procédé réellement utilisable. Premier ouvrage imprimé selon ce procédé: la grande Bible Latine, un peu avant 1455, tirée à 300 exemplaires. Parmi les livres que l’on attribue à Gutenberg, il n’en est aucun qui porte son nom ou même une date d’impression, ce n’est que par l’examen des caractères typographiques et grâce à des critères historiques et chronologiques que l’on a pu attribuer à son atelier un certain nombre d’impressions. Nous savons aussi qu’il fut admis à la cour du comte Adolphe et ainsi exempté d’impôts. Il fut enterré à l’église franciscaine de Mayence, aujourd’hui détruite. |
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