Fac-similé |
Reproduction à l’identique d’un ouvrage selon un procédé généralement photomécanique. (Synonyme: Reprint.). |
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Façonnage |
Dernier stade de la fabrication d’un imprimé. Le façonnage succédant à l’impression recouvre toutes les opérations qui aboutissent à un livre broché ou relié. (Synonyme: finition.) |
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familles de caractères |
Tous les caractères (lettres mais aussi signes conventionnels, scientifiques, etc.) appartenant à un même ensemble. L’expression est apparue en 1921 avec la première classification du typographe Thibaudeau. Il détermina quatre familles de caractères: les Antiques (sans empattement), lesDidots (à empattement filiforme), les Égyptiennes (à empattement rectangulaire) et les Elzévirs (à empattement triangulaire). Les autres caractères étaient classés dans les Écritures ou dans les Fantaisies. Cette classification a été affinée en 1952 siècle par Maximilien Vox. Avec ce dernier, les familles se distinguaient non seulement par leur empattement, mais aussi par leur style et leur histoire. Il subdivisa la catégorie des Elzévirs en quatre familles (Humanes, Garaldes, Réales et Incises). Le groupe Écritures est aussi divisé en deux familles: les Manuaires et les Scriptes. Les Antiques de Thibaudeau correspondent aux Linéales de Vox, les Didones aux Didot et les Mécanes aux Égyptiennes. Bien que cette classification eût été adoptée par l’A.TYP.I(Association Typographique Internationale), celle de Thibaudeau, plus simple, est davantage utilisée. |
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faux titre |
Répétition complète ou abrégée du titre. On le place en règle générale au recto du second feuillet (celui qui suit le feuillet de garde et précède le feuillet de titre). Son verso demeure en principe blanc, ou bien reçoit une gravure ou un frontispice. |
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fer à droite |
Se dit d’une composition en colonne alignée sur la marge droite. |
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fer à gauche |
à gauche Locution adverbiale employée pour l’alignement d’une composition en colonne sur la marge gauche. |
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feuillet |
Littéralement petite feuille, portion de feuille. Un livre est composé de feuillets, feuilles coupées et pliées. Un feuillet comporte toujours un recto et un verso. |
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fiche technique |
Elle est établie par le responsable éditorial en vue de rassembler les informations essentielles sur le livre. C’est à ce document que se rapportent tous ceux qui travaillent sur le livre. Elle contient des informations sur l’auteur, les collaborateurs, les illustrateurs et ainsi de suite, les données clés du contrat et les caractéristiques générales de l’ouvrage: le format, le nombre de pages, le nombre d’illustrations en couleurs, en noir etc. |
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filet |
1. En composition typographique, lame métallique d’épaisseur variable, généralement de la même hauteur que les caractères. 2. En photocomposition, traits permettant d’améliorer la présentation d’une page en séparant le texte ou tout autre imprimé, sous forme de cadres, de colonnes ou d’ornements. Certains filets sont non imprimants : les perforants, coupants ou raineurs, et exécutent sur machine des opérations de façonnage. |
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Film |
Surface recouverte d’une émulsion photosensible utilisée en photogravure et en photocomposition. En photogravure, le film porte normalement le négatif, puis le positif d’une image photographique. En photocomposition ou en PAO, le film porte le positif d’une composition intégrant le cas échéant l’image au trait ou tramée d’une illustration. Film autopositif, film permettant d’obtenir un positif à partir d’un original positif, sans passer par un négatif. Film de couchage, film à couchage très fin. Film à l’envers, film qui se lit incorrectement, c’est-à-dire de droite à gauche lorsqu’il est regardé du côté émulsion. Film inversible (ou autopositif), film dont les densités obtenues après développement sont identiques à celles du film copié |
est utilisé généralement pour inverser le sens de la couche. Film lith, film avec lequel on obtient une haute définition et un fort contraste. Film-matrice, original photographique pour les polices de photocomposition. Film monté, film assemblé et fixé sur une feuille de support en vue de l’impression. Film du noir (ou cliché du noir), film correspondant à la sélection du noir, utilisé en quadrichromie pour obtenir des tons neutres et des détails corrects. Film pelliculable,film spécial dont la couche est transférable et que l’on utilise notamment pour des corrections. |
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fleuron |
1. Ornement à caractère décoratif qui se place soit dans un en-tête, soit à la fin d’un chapitre ou encore pour remplir un blanc dans un ouvrage. 2. Fer servant à faire cet ornement. |
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folio |
1. Feuillet, souvent de manuscrits de certaines éditions anciennes, numérotés par feuillets recto verso et non par pages. 2. En typographie, chiffre placé en haut ou en bas de chaque page pour numéroter un texte. 3.Police de caractères créée par Konrad Bauer et Walter Baum en 1957 à partir de la police " standard ", appartenant à la famille des " linéales " (ou antiques ou caractère bâtons) sans empattement. |
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foliotage |
Numérotage des pages d’un ouvrage, qu’il soit manuscrit, dactylographié, imprimé. Synonyme de pagination. |
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fond perdu (à) |
Se dit d’une illustration empiétant sur une ou plusieurs marges d’un livre et allant jusqu’au bord du papier sur l’imprimé façonné. Le (ou les) côtés d’une illustration à fond perdu comporte(nt) 5 mm de plus car ils peuvent être rognés au massicotage, celui-ci comportant une marge d’erreur allant de 2 à 5 mm en plus ou en moins. |
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Fonte (1488 |
lat. pop. fundita, p.p de fundere " fondre " utilisé en imprimerie depuis 1680). |
Ensemble des caractères d’un même type, c’est-à-dire d’un même style, d’une même graisse et d’un même corps, fondus ensemble. Une fonte de cicero. |
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Frutiger |
Caractère bâton (linéale) dessiné par Adrian Frutiger pour la signalétique de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, présenté en 1976 par Linotype et repris ensuite par de nombreux fabricants de caractères. D’un nombre de formes réduites comme l’Univers de Frutiger, il s’en distingue par des jambages plus longs, des lettres plus ouvertes et un tracé moins géométrique. |
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Futura |
Caractèrebâton (linéale) dessiné par Paul Renner et commercialisé en 1927. Emblème des années 20 et du courant de la Nouvelle typographie, ce caractère "phare" aux formes simples et géométriques, qui se distingue par ses longs montants verticaux, est d’une grande lisibilité et est souvent utilisé pour les titres et les textes publicitaires. |