LE DICTIONNAIRE DE L'EDITION de Cose-Calcre

 
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L

laize

Largeur du papier d’impression en bobines. La laize est de format fixe sur les rotatives à bobines réservées à l’édition. Le format utile est ainsi prédéfini : les blancs sont de 15 et 30 mm sur les grands côtés et de 6 mm sur chacun des petits côtés de la feuille. 

 

 

laser

De l'anglais Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation, amplification de la lumière par émission simultanée de rayonnement (en français). 

Cette découverte récente dans le domaine de l’imprimerie est utilisée en photocomposition, dans le scanner

(Voir Imprimante laser). 

En héliogravure, il permet de graver les formes imprimantes. 

 

lecture optique

Opération qui consiste, à l’aide d’un scanner, à analyser par rayon lumineux, point par point, un document (texte et/ou image), et à transformer ces informations en signaux (pour les transmettre, par exemple, vers le système d’exploitation d’un ordinateur), afin de le reproduire sur un support de lecture (papier, fichier d'ordinateur, ...) ou de stockage (disque dur de l’ordinateur). 

Dans le cas d’un texte, cette opération se fait grâce à un logiciel de Reconnaissance optique des Caractères, qui permet de convertir et d’interpréter un ensemble de points formant un dessin en une séquence de lettres formant un texte. 

 

Lettre

1. La lettre, signe de l’alphabet, est un signe graphique qui imite l’écriture et la lecture d’une langue.

2. En typographie, la lettre est synonyme de caractère. Elle peut être capitale, petite capitale ou bas de casse. Il existe trois différents types de lettres : les lettres longues du haut ou ascendantes (b, d, h), les lettres courtes (a, c, e, m) et les lettres longues du bas ou descendantes (p, q, j). 

 

 

lettrine

Lettre capitale, au départ d’un chapitre, dont le corps est supérieur à celui du texte, et quelquefois ornée. La lettrine porte généralement sur deux lignes, quelquefois plus si la justification est grande. La deuxième ligne (éventuellement la (les) suivante(s) si la lettrine porte sur plus de deux lignes) a un renfoncement important. Si le bas de la lettrine est aligné avec le bas de la ligne du texte, on parle de "lettrine au-dessus". Si le haut de la lettrine est aligné avec le haut de la ligne du texte, on parle de "lettrine en dessous". En ce qui concerne les lettrines, la tradition typographique a élaboré une multitude de règles. En voici quelques unes :

1. La lettrine ne se renfonce pas (c’est-à-dire ne se place pas en retrait des débuts de lignes)

2. La fin d’un mot dont la première lettre est une lettrine doit toujours être composé en petites capitales ainsi que le deuxième si le premier n’est composé que d’une seule lettre

3. L’habillage de la lettrine (c’est-à-dire la manière dont elle est intégrée à la composition) doit être irréprochable. 

 

Ligature

Caractère sur lequel sont réunies deux ou plusieurs lettres, différenciées en un seul signe : ?, fl, ffi, ffl, sont des ligatures. Leur usage en caractère de labeur s’est fortement réduit mais elle peut donner lieu, en gros caractère, à des créations graphiques originales. En composition typographique, une ligature est la fixation d’un bloc de composition à l’aide d’une "ficelle" ou d’un autre moyen mécanique. 

 

ligne creuse

La ligne dite creuse (ou courte) est une ligne qui n’occupe pas la totalité de la justification. En bonne typographie, il est interdit de commencer une page ou une colonne par une ligne creuse : en dérangeant le rectangle de la page, cette fin de phrase en début de page produit un effet esthétique fâcheux. En argot typographique, on parle aujourd’hui, pour désigner ces lignes creuses, de veuves et orphelines

 

Linéale

On appelle "linéale" l’une des onze familles de la classification Vox-ATYPI qui regroupe les caractères bâtons, sans empattement, faits de lignes uniformes ou modulées. Ces caractères sont l’équivalent des caractères Antiques selon la classification de Thibaudeau, ou des caractères Linéaire selon la classification Novarese, ou encore des caractères Simplices selon la classification d’Alessandrini. 

Parmi les plus connus de ces caractères bâtons citons le Futura, le Gill, le Helvetica, l’Univers. En titrage, ce sont les Linéales, très lisibles, qui se prêtent le mieux à toutes les variations de graisses et de proportions. 

Les Linéales doivent leur prodigieux essor contemporain à deux mouvements croisés : le fondamentalisme typographique d’Eric Gill et de ces disciples, le Bauhaus de Dessau et sa doctrine fonctionnaliste en architecture et arts appliqués. 

 

Linotype

Nom d’une société, d’une machine ou d’une typothèque. En 1886, Linotype lança le premier système de composition mécanique qui fondaient des lignes entières de caractères typographiques assemblés et fondus en un seul bloc, ce qui allait bien plus vite que la composition manuelle, caractère par caractère : la cadence de composition était donc cinq fois plus rapide. Cette machine fut inventée en 1886 aux États-Unis par l’Allemand Mergen-Thaler et commercialisée en France en 1898. 

 

Logotype, du grec logos ("parole", "discours") et tupos ("frappe formant une empreinte")

Il s’agit d’un mot, d’un court groupe de mots, ou encore d’une abréviation, spécialement composé ou dessiné pour désigner la marque, le produit ou l’organisme désireux d’avoir une identité visuelle auprès du public. Le mot "logotype" (logo en abrégé) est surtout utilisé en publicité pour signifier une recherche graphique particulière. Au début de la typographie, ce terme servait à désigner les lettres des écritures manuscrites liées ensemble comme des "ligatures". 

 

Lutetia

Police de caractère faisant partie, dans la classification Vox-Atypi, de la famille des Humanes, c’est-à-dire des caractères solidement campés sur des empattements épais et formés d’un trait ferme et d’une allure artisanale. La police est inventée par Jan van Krimpen en 1925.